Nouvelle carte postale de l'Allemagne où les friches industrielles sont légion. Pour parer à la tendance alimentaire sucrée du Blog béton (voir les posts précédents), j'ai choisi de revenir à des teintes plus verdâtres dans la mise en perspective d'une substance peu râgoutante, aussi peu râgoutante qu'essentielle au confort moderne de la ménagère, pour ne citer que lui : l'amoniaque. Or l'amoniaque n'a pas de couleur. Le vert cité plus haut tient davantage au délabrement moussu de ce triste lieu de fabrication qu'au précieux composé chimique. L'amoniaque a une odeur, en revanche. Une odeur qui, comment dire, une odeur qui pue. Une odeur de chiottes? Oui, mais de chiottes propres, s'entend. Voilà! Ce retour à la belle épopée industrielle fait comme un grand courant d'air frais. C'est qu'en même temps, cette voûte de tôle ondulée n'est pas sans me rappeler la serre à tomates de pépé, le wagonnet en moins, bien sûr. Teufel ! on ne se refait pas. Cherche le béton que tu resteras toujours indécrottablement champêtre. [Amoniak fabrik - feutre et aquarelle - 210 x 140 mm] |